FEUX DE BOIS peut leur donner chaud !
On termine par la deuxième et la troisième épreuve du handicap divisé. On commence par la deuxième, qui sera support du ZE5, le pari spéculatif de ZEturf. C’est à chacun le sien. Sans trop de conviction, on donnera notre aval à la candidature de Feux de Bois, encore peu expérimenté mais qui a tout de même très bien débuté dans la catégorie des handicaps, récemment à Compiègne, dans un lot sans doute plus solide. Très bien placé grâce à la décharge de son partenaire, il a des atouts indéniables. Comme dans la première épreuve, on fera la part belle à la jeunesse.
Fahawro n’est pas toujours très fiable, mais il a montré, depuis la fin du printemps, sa compétitivité à ce niveau. Ce n’est pas un grand lot et il a été un peu baissé au poids. Dans un bon jour, il pourrait gagner dans un lot comme celui-ci. On retiendra bien évidemment Dakota de Beaufai, que l’on aurait toutefois préféré voir en première épreuve avec un poids moins important. Il n’est pas très grand et pas sûr qu’il puisse porter le poids. S’il est incontournable pour les places, le voir gagner serait plus surprenant. Attention à King of Run, qui repousse ses limites à chaque fois cet automne. Dernièrement, il s’est retrouvé très loin après avoir loupé son départ. Néanmoins, le pensionnaire de Yannick Fouin est venu terminer vite, laissant quelques regrets. Attentiste, il lui faudra du train, mais c’est souvent le cas dans ce type de tournois. Avec la décharge de son partenaire, sa situation pondérale n’est pas mauvaise. Méfiance. Autre bon finisseur, Vimont découvre un engagement favorable, étant gâté par la découpe du handicap cette fois-ci. Il peut s’immiscer dans la bonne combinaison comme Edalka de Kerser, qui n’a plus été vue sur les haies depuis un long moment. Si elle n’a pas de référence sur les balais, elle a beaucoup de fond et ne doit pas être oubliée totalement dans cette catégorie, à l’instar de Ultranet, vieillissant mais toujours en mesure de bien faire à ce niveau, et Mester, dans une forme douteuse mais qui avait peut-être besoin d’un parcours en dernier lieu.
par Simon Madiot