MAKSAB dans son jardin !
La première épreuve du « divisé » pour les chevaux d’âge. Une course qui sera support du ZE5, le pari spéculatif de Zeturf. Il ne faut certainement pas trop s’attarder sur les plus récentes performances de Maksab, qui évoluait sur trop long dernièrement, se montrant brillant, et qui avait refait pas mal de terrain dans la ligne droite, le coup d’avant à Saint-Cloud. On préfère donc se baser sur ses bonnes sorties de l’hiver dernier, dans des courses à conditions bien composées, sur ce parcours. Il semble donc bien placé en valeur et évoluera à domicile. C’est le moment de montrer ce dont il est capable.
L’opposition sera rude. Avec tout d’abord, Kenbaio, qui vient d’effacer plusieurs échecs dans les handicaps, en terminant très vite à la troisième place dans un « selling ». Avec deux kilos en moins sur l’échelle des valeurs, sa situation pondérale s’arrange franchement et sa courbe de forme est ascendante. C’est sûrement un bel outsider. Autre bon finisseur, Saga Timgad n’a pas une marge folle mais il fait partie des chevaux fiables et sera encore dans le coup pour un accessit, comme Soaring Eagle, qui n’a pas fini plus loin que deuxième cette année. Certes, ce pensionnaire de Stéphane Cérulis fait une rentrée mais il a déjà bien couru sur sa fraîcheur et adore le sable de Deauville. Difficile de faire sans, dans un choix. Pas toujours heureuse, Meri Senshi a souvent été prise en note, étant malheureuse dans la phase finale. Elle aussi fera une petite réapparition, mais cela ne devrait pas être un souci. Avec son numéro, son partenaire va certainement tout reprendre à la sortie des boites. Si tout se goupille bien, la jument pourrait terminer dans la bonne combinaison. Désormais haut sur l’échelle des valeurs, Greyway doit se contenter de jouer les places et pourrait en plus trouver le temps long pour finir, mais il reste capable d’être dans le jeu pour un chèque, en compagnie de Kanderas, qui a un peu le même profil que le précédent cité, et Rebelle Bailly, qui vient de s’imposer facilement à Pornichet.
par Simon Madiot