RELIABLE SON tout ou rien !
Une course pour quatre ans sur les haies, support du ZE5, le pari spéculatif de Zeturf. Des valeurs qui se tiennent de près. Ca sera un peu l’attraction de la course, la présence de Reliable Son, placé de listed lors de sa plus récente tentative, qui est donc orienté sur les obstacles pour la première fois, sous la houlette de David Cottin. On le sait, avec ce genre de chevaux, tout se joue dans le comportement. Aura-t-il assez de travail derrière lui, sera-t-il assez bien réglé ? Ne va-t-il pas trop consommer dans le parcours. Tout autant de questions auxquelles il n’est pas facile de répondre avant de l’avoir vu évoluer. Ce poulain a tout de même un avantage, c’est de ne pas être trop allant en plat, étant plutôt posé. Difficile d’être sûr de soi, mais s’il est en embuscade, c’est un lauréat potentiel, bien évidemment.
Tombé pour son deuxième parcours à Compiègne, Dom Prestige n’a donc pas pu confirmé ses bons débuts de Strasbourg, où il avait pris une bonne deuxième place, terminant dans une belle action, face à un lot qui tenait la route. Il est encore peu expérimenté mais a certainement quelques moyens. C’est une possibilité pour le podium comme l’autre pensionnaire de l’écurie Clayeux, Joly and Bach, en plein progrès actuellement, alternant les deux disciplines avec réussite. Bien placé au poids grâce à la décharge de son jockey, il a encore de belles choses à faire cet hiver. Un peu décevant à Compiègne, Slow Blues n’a peut-être pas apprécié le tracé sélectif du Putois. Il est peut-être également limité, c’est tout à fait possible, d’autant qu’il avait gagné de façon poussive le coup d’avant à Toulouse. Dans un tel lot, on ne peut que faire avec mais ce n’est pas le favori tout indiqué. Certainement très tardive, la Leenders New Santa sera tout de même à surveiller d’entrée de jeu car elle fait l’objet de bruits plutôt favorables. Enfin, Tourmalet qui n’a plus été vu en compétition depuis plus d’un an, fera sa rentrée avec quelques ambitions, lui qui réalise une carrière honorable jusqu’ici.
par Simon Madiot